Séparation et médiation sont parfois nécessaires pour divorcer en Suisse
Que ce soit via une procédure classique ou celle du « consentement mutuel » on ne peut divorcer en Suisse que si les deux époux sont d’accord pour le faire. Or, il arrive que l’un des deux conjoints s’y oppose. Quelle solution dans ce cas ?
La séparation, un préalable parfois incontournable
Si l’un des deux époux ne veut pas divorcer, l’autre devra demander une séparation et attendre deux ans avant de pouvoir demander le divorce de façon unilatérale. La séparation est juridiquement réglée par des Mesures protectrices de l’Union Conjugale (ou MPUC). On peut en faire le tour sur le site spécialiste du divorce suisse et pionnier du divorce en ligne : https://divorce.ch/. Certains actes relevant du droit pénal peuvent cependant accélérer la possibilité de demander le divorce. On en citera cinq : l’enlèvement d’enfant, la violation du domicile ou de l’obligation d’entretien, les violences bien sûr, et notamment le viol. Outre que ces violations du droit peuvent conduire le juge à prendre certaines mesures urgentes (qui peuvent être provisoires ou préparatoires), elles autorisent à demander le divorce bien que l’autre s’y oppose. Dans tous ces cas et que l’on envisage une séparation ou un divorce à Vaud ou ailleurs, mieux vaut faire appel à un avocat.
La médiation
Cela dit, lorsque cela est envisageable, il est aussi possible, dans l’objectif d’une séparation (ou dans le cadre d’un divorce pour trouver des terrains d’entente sur tel ou tel aspect du divorce), de faire appel à un médiateur, ou, pourquoi pas, à des organismes comme Ichoba (régulation des conflits familiaux / Genève).