Les bons réflexes pour se prémunir des maladies de la vieillesse

Avant même l’apparition des premiers signes de démence, il existe tout un tas de réflexes à acquérir afin de limiter le risque de maladie. En effet, même si de nombreux gênes sont impliqués dans les maladies d’Alzheimer et de Parkinson, le mode de vie joue beaucoup sur l’évolution des symptômes. Que vous soyez déjà concerné par des troubles de la vieillesse ou que vous souhaitiez agir pour vous en prémunir, voici les principaux réflexes à avoir contre Parkinson et Alzheimer en ce qui concerne votre hygiène de vie.

Une alimentation équilibrée et riche en végétaux

En adoptant le régime méditerranéen, vous pouvez réduire de plus de 40% votre risque de développer une maladie neurodégénérative. Ce type d’alimentation est également très bon pour la forme physique et pour la planète. Les grandes lignes en sont les suivantes :

– la moitié de l’assiette comprend des légumes ;

– l’autre moitié comprend une part de féculents et une part de protéines ;

– le dessert est constitué d’un laitage et/ou d’un fruit ;

– les huiles végétales sont prioritaires par rapport aux graisses animales ;

– l’accent est mis sur la variété, les couleurs et les saveurs.

Pratiquer du sport, mais bien équipé

Oui, l’activité physique est très bénéfique pour repousser l’apparition des signes de démence. Vous serez certainement amené à en pratiquer dans un Ehpad dans les Alpes-de-Haute-Provence, afin de maintenir votre volume musculaire et votre souplesse. En attendant, si vous habitez encore chez vous, vous pouvez pratiquer au moins 3 fois par semaine pendant une heure, le sport de votre choix. Attention à bien vous équiper : en cas de traumatisme crânien, le risque de développer une maladie démentielle augmente de 80%. À vélo, en ski ou dans les sports de contact, n’oubliez pas votre casque.

Développer ses activités intellectuelles et sociales

Lire, écrire, jouer, s’informer, mais aussi échanger, discuter : toutes les activités stimulant le cerveau sont bonnes pour protéger vos neurones de la dégénération. Les interactions sociales participent largement à limiter le risque d’Alzheimer ou de Parkinson. Maintenez des liens avec votre famille et vos amis, ou essayez de vous rapprocher d’associations si vous avez peu de contacts dans votre entourage.

 

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Anticiper son hébergement dans une maison de retraite adaptée

Choisir une maison de retraite au dernier moment est le meilleur moyen de tomber sur un établissement inadapté, trop loin de la famille ou pas assez équipé pour répondre aux besoins d’un sénior présentant des troubles de type Alzheimer ou Parkinson. Le bon réflexe consiste donc à vous y prendre à l’avance, tant que la maladie est gérable, afin de sélectionner à votre rythme le futur Ehpad qui vous accueillera lorsque vous ne pourrez plus rester à domicile.

Vous pouvez vous aider d’un annuaire en ligne comme https://www.conseildependance.fr/maison-retraite/ehpad/hautes-alpes-05 afin de contacter les établissements qui répondent à vos critères.

Un contrôle régulier de la tension et de la glycémie

Le diabète 2 et l’hypertension s’avèrent néfastes pour le cerveau. Le meilleur moyen de les prévenir, c’est de faire contrôler régulièrement votre taux de sucre dans le sang et votre tension. Des mesures prises rapidement dès les premiers signes aident à diminuer l’évolution des maladies. 

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